Creil : La préfecture exige la correction du compte administratif

Le maire PS de Creil, Jean-Claude Villemain, a reçu une injonction de la préfète de l’Oise de faire revoter le compte administratif suite à des irrégularités signalées par l’opposition.

Le compte administratif, élément fondamental des finances municipales, comportait des erreurs graves détectées par Noureddine NACHITE, conseiller municipal d’opposition. Malgré une première correction annoncée en séance du Conseil Municipal, les chiffres sont restés incohérents, mais la majorité municipale a tenté le passage en force en votant le document malgré la proposition, du leader de l'opposition, de reporter le vote du compte administratif afin de procéder aux correction nécessaires.

Noureddine NACHITE, dénonçant un manque de transparence et de rigueur, a alerté la préfecture, qui a exigé une correction et un nouveau vote. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, il qualifie l'intervention de la préfecture de "gifle" pour le maire et souligne l'importance de la transparence et de la conformité financière. Le conseil municipal est convoqué pour le 3 juin 2024 afin de revoir le compte administratif et adopter un budget conforme.

■ C'est une gifle pour cette majorité.

■ C'est le signe de leur incompétence.

■ C'est une victoire pour la Démocratie et la Transparence dans la gestion des fonds publics.

En 2023, la commune a bénéficié de 4,6 millions d'euros de recettes supplémentaires grâce à l'État et surtout à cause du matraquage fiscal et l'augmentation des tarifs municipaux que la majorité municipale fait subir aux creilloises et creillois. Pourtant, les creilloises et les creillois bénéficient de moins de services publics (extinction de l'éclairage public, voirie délaissée, nettoyage insuffisant, sécurité...). Pendant ce temps, les frais de réception et de communication augmentent, tout comme les indemnités des élus de la majorité.

Creil au cœur est convaincu que les élus doivent être au service des citoyens. Agir pour l'épanouissement de chacun et chacune dans le respect de tous.